1. Le feu brille et la forêt palpite,
Notre chef est parmi nous la la la;
Il nous parle des temps héroïques
Où les preux luttaient pour nous.
Sur nos têtes le vent crie et passe,
A ce souffle les chênes frémissent.
Le feu brille et la forêt palpite,
Notre chef est parmi nous.
2. Devant la flamme bleu[e] qui s'éveille
Jaillissante claire du feu la la la,
Notre ardeur endormie se réveille
Et fait scintiller les cieux.
Allons garçons que le chef appelle,
Que vos mains s'étreignent énergiques,
Car le feu qui appelle et commande
A surgi jeune et joyeux.
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Les clartés de la nuit
Ont brodé les sommets des grands monts
Le camp veille sans bruit
Les clartés de la nuit
Sont l’appel au repos, à la paix
Clartés chastes des nuits.
Les clartés de la nuit
Marqueront la venue du Seigneur
Routiers, chantons les nuits.
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Couplets :
C’était l’histoire du sire de Framboisy, (bis)
Et tra, et tra, et tra la la la!
Avait pris femme, la plus belle du pays...
La prit trop jeune, bientôt s’en repentit...
Partit en guerre, afin qu’elle mûrit...
Revint de guerre, après cinq ans et d’mi...
N’trouva personne, de la cave au chenil...
Appela la belle, trois jours et quatre nuits...
Un grand silence, hélas, lui répondit...
Le pauvre sire courut dans tout Paris...
Trouva la dame, dans un bal à Clichy...
Corbleu, princesse, que faites vous ici?...
Voyez, je danse avec des amis...
Dans son carrosse, la r’mène à Framboisy...
Il l’empoisonne avec du vert de gris...
Et sur sa fosse, il sema du persil...
De cette histoire, la moral’, la voici...
A jeune femme, il faut jeune mari!...
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Chevaliers saluons les Couleurs
Sonne, sonne éclaireur, sonne les honneurs !
Sonne bien, sonne de tout ton cœur;
Sonne, sonne éclaireur, sonne les honneurs.
Pour nous c'est fête
Quand sur nos têtes
Notre drapeau
Flotte bien haut.
Quand viendra l'ombre
Et la nuit sombre,
Tes plis sacrés
Seront repliés.
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Ohé garçon, garçon,
Toi qui cherches, toi qui doutes,
Prête l'oreille à ma chanson,
Entends l'appel de la Route.
1. Elle est là devant ta maison
Comme une amie;
Et pendant la belle saison,
Toute fleurie,
Elle fuit jusqu'à l'horizon
D'une fuite infinie.
2. C'est la route des Paladins,
Route guerrière;
Elle a vu la marche des Saints
Vers la lumière,
Et leurs pas sont encore empreints
Dans sa vieille poussière.
3. Si ton cœur parfois s'est ému
Pour de grands rêves,
Si tu veux les fières vertus
Qui nous soulèvent
Bien loin des sentiers rebattus,
Suis la Route sans trêve .
4. Tu sauras les secrets nombreux
De cette Route,
Les calvaires dressés aux cieux
Sous la grande voûte.
Tu seras pour l'amour des Gueux
Chaque jour aux écoutes.
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Nous venons toutes les patrouilles
Te prier pour te servir mieux,
Vois au bois silencieux
Tes scouts qui s'agenouillent
Bénis-les, Ô Jésus, dans les cieux!
1. Seigneur, rassemblés près des tentes
Pour saluer la fin du jour,
Tes fils laissent leurs voix chantantes
Voler vers Toi pleine d'amour;
2. Tu dois aimer l'humble prière
Qui de ce camp s'en va monter,
Ô Toi qui n'avais sur la terre
Pas de maison pour T'abriter!
3. Merci de ce jour d'existence
Où Ta bonté nous conserva;
Merci de ta sainte présence
Qui de tout mal nous préserva.
4. Merci du bien fait par la troupe
Merci des bons conseils reçus,
Merci de l'amour qui nous groupe
Comme des frères, Ô Jésus
5. Nos cœurs ont-ils perdu ta grâce
Pardonne encore à nos erreurs ;
seigneur que ta clémence efface
Les péchés de tes éclaireurs
6. Et que remplis de l’allégresse
D’avoir répété son serment,
Chacun s’endorme en la Promesse
De te servir fidèlement.
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Ensemble, ensemble,
Notre devise est dans ce mot;
Ensemble, tout semble plus beau.
Couplets :
Ensemble nous avons marché,
Marché le long des sentes.
Ensemble nous avons glané
Des fleurs aux creux des pentes.
Ensemble nous avons gémi
Sous le lourd sac qui brise.
Ensemble nous avons frémi
Au baiser de la brise.
Ensemble nous avons chanté
Tous d'une même haleine.
Ensemble nous avons jeté
Nos chants au vent des plaines.
Ensemble nous avons cherché
Les bois et la bruyère.
Nos fronts se sont illuminés
D'une même lumière.
Ensemble nous avons appris
Bien mieux que dans les livres.
Ensemble nous avons compris
Qu'il faut aimer pour vivre.
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Youkaïdi, youkaïda, youkaïdi aïdi aïda;
Youkaïdi, youkaïda, youkaïdi aïda!
1.
Aux premiers feux du soleil, youkaïdi, youkaïda,
Tout le camp est en éveil, youkaïdi aïda!
On voit sortir de la tente
La troupe alerte qui chante.
2. Le campeur, en voyageant...
Peut aller même sans argent...
Toujours joyeux en chemin,
Qu’importe le lendemain!
3. Toujours prêts, quoiqu’il arrive...
Ayons de l’initiative...
Sans geindre ni criailler,
Nous saurons nous débrouiller.
4. Nous sommes toujours contents...
Qu’il pleuve ou fasse beau temps...
Sans reproche et sans peur,
Est devise du campeur.
5. L’honneur est notre noblesse...
Un bon cœur notre richesse...
Tout droit, fièrement, sans peur,
Ainsi marche le campeur.
6. Et si la beauté du site...
A camper là, plus invite...
Dans les fleurs et l’herbe, on tend
La tente en moins d’un instant.
7. Puis l’appel et la toilette...
Et bientôt, la troupe est prête...
Offre à Dieu le jour nouveau,
En saluant le drapeau.
8. Ensuite, rassemblement...
Sac au dos, et en avant...
Nous partons avec courage,
Transportant notre bagage.
9. Nous faisons notre cuisine...
Bientôt, la forêt voisine...
Laisse filtrer dans ses branches
De nos feux les fumées blanches.
10. Mais enfin, voici la nuit...
Doucement, la lune luit...
Autour du feu qui jaillit,
Les campeurs sont accroupis.
11. Avec la flamme du feu...
Les cœurs sont montés vers Dieu...
On n’entend plus aucun bruit ;
Tout le camp s’est endormi.
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Marchons ensemble
Dans le soleil levant
Marchons ensemble
Dans le grand vent
1. Quand le ciel est bleu, mon garçon
Quand les fleurs parfument le vent
Siffle un air joyeux, mon garçon
Prends ton sac et va t'en (bis)
2. Quand le ciel est gris, mon garçon
Quand le sol durcit en gelant
Siffle un air joyeux, mon garçon
Prends ton sac et va t'en (bis)
3. Car au camp, vois-tu mon garçon
On se moque du mauvais temps
Si tu as tu cran, mon garçon
Prends ton sac et va t'en (bis)
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1. Le front penché sur la terre
J'allais triste et soucieux
Quand j'entendis la voix claire
D'un petit oiseau joyeux.
Il me dit : Reprends courage
L'Espérance est un trésor.
Même le plus noir nuage
A toujours sa frange d'or.
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(bis) |
2. Lorsque le ciel se fait sombre
J'entends le petit oiseau
Murmurer là-haut dans l'ombre
Sur sa branche au bord de l'eau.
Et bientôt son doux ramage
Nous donne un nouvel essor.
3. Quand la nuit n'a pas d'étoile
Et le jour pas de soleil,
Nous voyons au coin du voile
Poindre un beau rayon vermeil.
Jusqu'au terme du voyage
Nous pourrions chanter encore.
4. Mais il partit vers le Père
Et jamais ne le revis.
Je me penchais sur la terre
Et la contemplais ravi.
Car il n'est que l'Espérance
Pour animer notre coeur.
Qui de nos plus noires souffrances
Sait toujours être vainqueur.
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(bis) |
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1. Un jour la troupe campa, A-A-A
La pluie s'mit à tomber, B-B-B
L'orage a tout cassé, C-C-C
Failli nous inonder, A-B-C-D.
2. Le chef s'mit à crier, E-E-E
A son adjoint Joseph, F-F-F
Fais-nous vite à manger, G-G-G
Les scouts sont sous la bâche, E-F-G-H
3. Les "pinsons" dans leur nid, I-I-I
Les "loups" dans leur logis, J-J-J
Chahutent avec fracas, K-K-K
Avec les hirondelles, I-J-K-L
4. Joseph fit de la crème, M-M-M
Et du lapin de Garenne, N-N-N
Et même du cacao, O-O-O
Mes amis quel souper ! M-N-O-P
5. Soyez bien convaincus Q-Q-Q
Que la vie au grand air, R-R-R
Fortifie la jeunesse, S-S-S
Renforce la santé, Q-R-S-T
6. Maintenant il ne pleut plus, U-U-U
Les scouts vont se sauver, V-V-V
Le temps est au beau fixe, X-X-X
Plus besoin qu'on les aide, U-V-X-Z
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(Sur l'air de Cadet-Roussel)
Ah, ah, ah, oui vraiment
Chef de patrouille est épatant. (bis)
1. L'chef de patrouille a deux galons (bis)
Et des insignes jusqu'aux talons (bis)
Et des badges plein les deux bras
On ne sait pas celle qu'il n'a pas.
De ses dix doigts il sait tout faire: (bis)
Une scie avec un fil de fer, (bis)
Et d'une demi-douzaine d'andouilles
Il fait la plus chic des patrouilles.
2. Quand il commence une inspection (bis)
Nous en tremblons tous d'émotion; (bis)
Et quand il nous dit nos défauts,
Y a pas de vaseline entre les mots.
3. Si les petits ont marché trop, (bis)
Il les transporte sur son dos; (bis)
Il les dorlote au campement,
C'est un grand frère, une maman.
4. Premier levé, dernier couché; (bis)
Mais quand le sommeil l'a touché, (bis)
Il ronfle auprès de ses compagnons
Comme toute une escadrille d'avions.
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La route est longue, longue, longue,
Marche sans jamais t’arrêter !
La route est dure, dure, dure,
Chante si tu es fatigué.
1. Tu marcheras des heures entières
Sous le dur soleil de l’été,
Tu marcheras dans la poussière
Que soulèveront tes souliers.
2. Tu traverseras des rivières
Sans crainte de voir s’écrouler
Les vieux ponts de bois ou de pierres
Qu’ébranle ton pas cadencé.
3. Si ta route creusée d’ornières
Et si tu as peur de tomber,
Que ta voix se fasse plus fière
Et que ton pas soit plus léger.
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Ce n’est qu’un au revoir, mes frères
Ce n’est qu’un au revoir
Oui, nous nous reverrons mes frères
Ce n’est qu’un au revoir .
1. Faut-il nous quitter sans espoir,
Sans espoir de retour
Faut-il nous quitter sans espoir,
De nous revoir un jour .
2. Formons de nos mains qui s’enlacent
Au déclin de ce jour
Formons de nos mains qui s’enlacent
Une chaîne d’amour .
3. Aux scouts unis par cette chaîne
Autour des mêmes feux,
Aux scouts unis par cette chaîne
Ne faisons point d'adieux.
4. Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Et qui va nous bénir,
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Saura nous réunir.
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Monte, flamme légère,
Feu de camp si chaud, si bon,
Dans la plaine ou la clairière
Monte encore et monte donc (bis)
Feu de camp si chaud, si bon.
1. Les scouts ont mis la flamme
Au bois résineux,
Ecoutez chanter l'âme
Qui palpite en eux.
2. J'étais jadis un Prince
Perfide et méchant,
Dépeuplant la province
Des petits enfants.
3. Me tendit ses embûches
L'enchanteur Merlin,
M'enferma dans les bûches
Du grand bois voisin.
4. C'est moi qui vous éclaire
Dans les longues nuits
Qui vous rend plus légère
La peur ou l'ennui.
5. Ma leçon la dernière
Vous dit : Mes enfants,
On ne fait rien sur terre
Qu'en se consumant.
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T’en fais pas, la Marie, t’es jolie,
T’en fais pas, la Marie, j’reviendrai;
Nous aurons du bonheur plein la vie,
T’en fais pas la Marie, j’reviendrai.
1. Le gars Pierre est parti à la guerre,
Le matin d’un beau jour de printemps;
Il avait une allure si fière,
Qu’il partit comme un homme, en chantant.
2. Mais les mois et les années passèrent,
La Marie a pleuré bien souvent,
En songeant aux beaux jours de naguère,
Et surtout quand revient le printemps.
3. Le gars Pierre est revenu de la guerre,
Toujours jeune et joyeux comme avant,
Sans chagrin ni blessures légères;
C’est un gars vigoureux, maintenant.
4. La Marie, qui était si jolie,
A perdu sa beauté de 20 ans;
Quand on pleure, on vieillit, c’est la vie,
Ses grands yeux sont tout gris maintenant.
5. Le gars Pierre est parti à la ville,
Mais il ne reviendra jamais plus;
Il y a tant de filles, de belles filles,
La Marie, pour lui, n’existe plus.
6. La Marie, dans un jour de folie,
A couru se jeter dans l’étang;
Mais un gars lui a sauvé la vie,
Et lui fit oublier ses tourments.
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