1. Vive Henri IV,
Vive ce Roy vaillant;
Ce diable à quatre
Eut le triple talent
De boire et de battre,
Et d’être un vert galant.
2. Chantons l’antienne
Qu’on chant'ra dans mille ans:
Que Dieu maintienne
En paix ses descendants,
Jusqu’à ce qu’on prenne
La lune avec ses dents!
3. Moins de soudrilles
Eussent troublé le sein
De nos familles,
Si l’ligueux, plus humain,
Eût aimé les filles,
Eût aimé le bon vin!
4. Au diable guerres,
Rancunes et partis !
Comme nos pères
Chantons en vrais amis,
Au choc des verres,
Les roses et les lys.
5. J’aimons les filles,
Et j’aimons le bon vin,
De nos bons drilles
Voilà tout le refrain:
J’aimons les filles
Et j’aimons le bon vin !
6. Vive la France !
Vive le roi Henry;
Qu’à Reims on danse,
En disant comm' Paris:
Vive la France !
Vive le roi Henry!
[Recueilli dans
La Partie de chasse de Henri IV, de COLLE, 1774]
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1. Terrible hiver pour l'Ukraine
Livrée aux troupes de Staline
Sanglant hiver de la haine
Génocide et famine
2. Sur les routes sifflent les balles
Ils chassent les populations
Par la faim et les rafales
Ils en tuent six millions !
3. Le froid, le sang, les larmes
Les camps et les morts cruelles
L'Ukraine sans amis sans armes
N'espère plus que le Ciel
4. Espoir plus haut que le monde
Espoir tendu vers le Ciel
Ils sortiront de la tombe
Pour revoir le soleil.
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(Paroles de J. Arnoux)
1. Le Seigneur appelle tous ses militants
À la conquête de la Chrétienté.
L'heure tarde d'ordonner ce monde révoltant
À la loi d'amour et de vérité.
Le Seigneur est Roi de tout pays
Le nôtre est royaume de Marie.
Le Seigneur appelle tous ses militants
À la conquête de la Chrétienté.
2. Les peines de nos ancêtres et leurs souffrances
Au cours des âges ont fait la France.
Nous en sommes nés héritiers et notre honneur
Est de servir loyalement même Seigneur ;
Sa loi est juste, et bon est son coeur,
Et Lui ne garde point de rancoeur.
Les peines de nos ancêtres et leurs souffrances
Au cours des âges ont fait la France.
3. Nous voulons ce que Dieu veut pour la France:
Un état juste, digne et chrétien,
Qui fortifie les Francs dans l'espérance
Et des humbles soit fidèle soutien.
Mais de partout les ennemis nous agressent
Et ils complotent pour que France disparaisse.
Nous voulons ce que Dieu veut pour la France :
Un état juste, digne et chrétien.
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1. Des hommes à l'âme vile,
Chassant le sceptre et la croix,
Ont imposé dans nos villes
Le reniement de la loi
Mais pour que toujours sur terre
reste un point de ralliement
D'âge en âge sont fidèles
les hommes de notre sang.
2. Fidèles aux voix de l'âme,
des bois, du roc et du sang
Fidèles à la vraie flamme,
Fidèles à leurs enfants
Lorsqu'a chanté la chouette,
à l'ombre de nos halliers
Ils sont partis pour la quête
du Graal et du chevalier.
3. Les ennemis de la Messe
ont bafoué la raison
Semé le doute, la détresse
au cœur de nos maisons
Ils ont traqué les bons Pères,
voulu souiller nos enfants,
Mais le cœur des âmes fières,
triomphera dans le vent.
4. Quand les autres trahiront,
camarades soyons fidèles
Défendons la Tradition,
luttons pour la France nouvelle
Vrais héritiers des nobles Francs,
fidèles à Dieu et au roy
La lutte de nos descendants
emplit nos esprits de joie.
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Saint Georges, guide-nous
Sur la route claire et belle,
Saint Georges, guide-nous,
Rend-nous fermes et prêts à tout.
1. Fier chevalier, l’éclat de ton armure,
Comme un soleil, attire tous les yeux ;
Ta loyauté, ton âme toute pure,
Nous ont conquis et nous voici joyeux !
2. Garde à nos yeux le charme d’un sourire,
Quand nous souffrons au plein de notre effort ;
Et dussions-nous subir un long martyre,
Tiens nos coeurs droits quand faibliront nos corps
3. Ô grand vainqueur, de ton séjour de gloire
Assiste-nous quand ici nous luttons,
Conduis nos pas aux routes de victoires
Jusqu’à la mort, s’il faut nous te suivrons !
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Dans la nuit s'allument les feux de camp
Se rassemblent tous les hommes du Clan
Pour célébrer par nos rires et nos chants
La force vive et pure de notre sang,
De notre sang, De notre sang.
Nous chantons pour nos frères qui sont morts
Dans les combats.
Jeunes guerriers intrépides et forts,
Ignorant la peur et le lâche remords
Leur regard pur à l'ennemi faisait face
Le sang versé fortifiait notre race
Vivante race, Glorieuse race.
Nous chantons pour nos sources et nos bois
Pour nos plaines, nos chemins et nos toits
Pour notre vigne, notre blé, notre mie
Pour nos vents, nos neiges et notre soleil
Vivant soleil, Glorieux soleil.
Nous chantons pour enseigner notre loi
A nos enfants.
Pour nos fils qui demain dans les combats
Le glaive au poing, sans reculer d'un pas,
Fidèles à nos chefs et confiants en Dieu,
Sauront garder la terre de nos nobles aïeux,
Nobles aïeux, Nobles aïeux.
Et quand l'aube éteindra les feux de camp
Se lèveront tous les hommes du Clan
Pour la conquête, pour y vaincre ou mourir
De nouveau, Dieu va fleurir notre avenir,
Notre avenir, Notre avenir !
Dans la nuit sommeillent les feux de camp,
Paix sur le Clan.
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Honneur, Fidélité, Honneur, Fidélité
Sauront nous donner des jours plus beaux !
1. Par les routes inondées de lumière,
Nos chants montent dans un jour nouveau.
Dans le matin claquent nos bannières,
Notre foi vit dans nos drapeaux !
2. Hier, amis, c'était l'aventure,
La guerre, les routes, les combats sanglants.
Nous avons conquis une âme dure.
Amis, la France nous attend !
3. Partout la misère nous tenaille
Notre peuple souffre mille maux.
Mais nos coeurs tout prêts à la bataille
Feront naître des temps nouveaux !
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La, la, la, la, la, la, la....
1. Le peuple russe souffre sa passion
Mais sa résurrection
Fera trembler le rouge bastion
Et prendront fin ces temps de persécutions
2. Quand les évêques et le Saint Père
Feront la consécration ?
Dans les goulags, les martyrs espèrent…
Mais quand donc s'accompliront ces prédictions ?
3. Dans les ténèbres brûlent des cierges
Pour la Russie glorieuse
A Fatima l'a promis la Vierge
Du Kremlin, elle sera un jour victorieuse.
4. Russie libre en Chrétienté
Retrouvant l'Unité
Paix, Justice et prospérité
Pour les nations recouvrant leur liberté.
5. La Chrétienté enfin unie
Libérera la terre
Pour le Christ et la Vierge Marie
Devant qui tous fléchiront genou en terre
6. Dieu, éclairez le clergé rebelle
Aux demandes de la Reine
Qu'il entende enfin vos appels
Que votre divin cœur triomphe de la haine.
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1. J’avais acheté pour ta fête
Trois petits mouchoirs de Cholet,
Rouges comme la cerisette,
Tous les trois, ma mie Annette,
Dieu, qu’ils étaient donc joliets,
Les petits mouchoirs de Cholet!
2. Ils étaient là, dans ma poquette,
Dans mon vieux mouchoir blanc, si laid;
Et chaque nuit, la guerre faite,
Dans les bois, ma mie Annette,
En rêvant de toi, je rêvais
Aux petits mouchoirs de Cholet!
3. Les a vus, Monsieur de Charrette;
Les a voulus, les lui donnai,
Il en mit un dessus sa tête,
Le plus biau, ma mie Annette,
C’était le plus fier des plumets,
Le petit mouchoir de Cholet!
4. Fit de l’autre une cordelette,
Pour pendre son sabre au poignet;
Fit du troisième une bouclette,
Sur son cœur, ma mie Annette,
Et tous les soirs, les bleus visaient
Le petit mouchoir de Cholet.
5. Ont visé le cœur de Charrette,
On tué celui qui t’aimait;
Et je vais mourir, ma pauvrette,
Pour mon roi, ma mie Annette,
Et tu ne recevras jamais,
Tes petits mouchoirs de Cholet!
6. Mais qu’est-ce là, dans ma poquette?
C’est mon vieux mouchoir blanc, si laid;
Je te le donne pour ta fête,
Plein de sang, ma mie Annette;
Il est si rouge, qu’on dirait
Un mouchoir rouge de Cholet.
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Hou, hou, c'est le cri des hiboux,
Égaillez-vous
Couplets :
Jean Cottereau disait à ses soldats, mes gars ! (bis)
Laissez là vos fusils trop lourds
Emmanchez vos faux à rebours
Dans les champs des Républicains
Avez-vous soif ? Avez-vous faim ?
Dieu vous envoie un souper fin
Buvez la pluie, humez le vent,
Serrez la boucle et en avant !
Vous regretterez me dites-vous
Le son des cloches de chez nous ?
Pour Dieu que vous faut-il de plus ?
Le canon sonne l'angélus.
Ne tirez jamais sur un bleu
En train de prier le Bon Dieu
Au lieu d'aller chez les maudits
Il irait droit au Paradis.
Puisqu'on n'a plus de sabots
Allons chercher ceux des patauds
Tant mieux s'ils sont quatre contre un
Nous aurons huit sabots chacun!
Les bleus m'ont fait le beau cadeau
De sept, huit balles dans la peau
Encore deux ou trois s'il leur plaît
Que je m'en fasse un chapelet
Laissez les femmes pleurnicher
Et courez vite me venger
Vivez et mourrez comme moi
Pour votre Dieu, pour votre Roy.
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1. Il s’appelait Kergartou,
Il s’en venait d’on ne sait où,
Probablement du Finistère.
Bien qu’il eût d’illustres aïeux,
Il était pauvre comme un gueux,
Il n’en faisait aucun mystère,
Portait l’habit des anciens jours,
Hiver, été, printemps, automne;
Vint à Paris en Bragou Braz,
Appuyé sur un grand Pen Baz,
A la Bretonne!
2. Mais en arrivant à la cour,
Il eut deux duels chaque jour,
Le matin et l’après souper,
Pour prouver aux gens de bon ton,
Que s’il jouait bien du bâton,
Il tirait encore mieux de l’épée;
Il n’avait que des ennemis.
Au vingtième il eut pour amis
Tous les gens de la capitale;
Devint alors un élégant,
Habit bleu, jabot catogan,
A la Royale!
3. Chantez trompettes et tambours,
Adieu Paris et les amours;
Kergartou part à la guerre,
Il s’y bat gaiement, sans souci;
La mort est une femme aussi,
Kergartou ne la craint guère.
Or le matin de Fontenoy,
Nous ayant crié " Suivez-moi! ",
Il fondit sur la troupe anglaise;
Reçut trois balles dans la peau,
Et mourut devant son drapeau,
A la Française!
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1. Nous étions trois dragons (bis);
Pour l’amour d’une brune,
Triple nom, nom d’un escadron!
Nous avons billardé,
Triple " sans quartier"!
1. En not’ chemin rencontrent (bis),
Grand Prévôt et archers...
Voilà qu’on nous demande...
2. Voilà qu’on nous demande (bis):
" Où est votre congé? "...
" Il est sous mes souliers "...
3. On nous prend, on nous mène (bis)
Dans les prisons d’Angers...
Dans les prisons d’Angers...
4. Au bout de 6 semaines (bis),
Not’ procès fut jugé...
Il fut jugé à pendre...
5. Il fut jugé à pendre (bis),
A pendre, à étrangler...
En montant sur l’échelle,...
6. Nous nous mîmes à pleurer (bis);
Monsieur le Dauphin passe...
Il nous a pardonné...
7. Il nous a pardonné (bis);
En descendant d’l’échelle,...
Nous nous mîmes à chanter...
8. Nous nous mîmes à chanter (bis):
" Monsieur le Dauphin pardonne...
Faut l’aller remercier "...
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