Tant que chante la colombe par dessus les toits,
Danse avant que la nuit tombe, jolie Petrouchka;
Tant que chante la colombe par dessus les toits,
Rentre avant que la nuit tombe, jolie Petrouchka !
1. Petrouchka, ne pleure pas,
Entre vite dans la ronde,
Fais danser tes nattes blondes,
Ton petit chat reviendra;
Il s'est fait polichinelle
Dans les chemises en dentelle
De ton grand-papa.
2. Petrouchka, ne pleure pas,
Mets ton grand fichu de laine,
Viens avec nous dans la plaine,
Ton petit chat reviendra;
Il fait quatre galipettes,
Se déguise en marionnette
Dès que tu t'en vas.
3. Petrouchka, ne pleure pas,
Puisqu'il aime la musique,
Chante-lui cet air magique,
Ton petit chat reviendra;
Il nous dansera peut-être
Sur le bords de la fenêtre
Une mazurka.
|
Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï
Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï
Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï
Couplets :
C’est le marchand Pétrouchka qui revient
D’or est chargé son sac et il est content .
Quand ses chevaux fatigués auront bu jusqu’au matin
Il pourra rire et chanter .
|
1. Dans le froid et la famine,
Par les villes et par les champs,
A l'appel de Dénikine
Marchaient les partisans blancs.
|
|
(bis) |
2. Sabrant les troupes bolchéviques
Et ralliant les Attamans,
Dans leurs campagnes épiques
Ils traquaient Trotsky tremblant.
3. C'est pour la sainte Russie,
Pour la vieille tradi-ti-on,
Pour la gloire et la patrie
Que luttaient ces bataillons.
4. Souffle le vent, sifflents les balles,
Gronde le son du canon,
Parmi la mort, les rafales,
Se tiennent les bataillons.
5. Se tienn'[ent] debout dans la tempête,
Germe d'or au sein du chaos,
Camarades levez la tête
Avant d'monter à l'assaut.
6. Au cri d'"vive la sainte Russie"
Nous écraserons les bolchéviques!
Au galop des ch'vaux cosaques
Nous libèrerons la patrie.
7. Votre gloire est immortelle,
Volontaires et officiers blancs,
Et votre agonie cruelle
La honte de l'Occident.
|
1. Quand la neige a recouvert la plaine,
Je prends mon cheval et mon traîneau.
Et mon chant s'élève à perdre haleine,
Non jamais le monde fut si beau.
|
|
(bis) |
2. Au matin dans la brise glaciale,
Je m'en vais au gré de mon traîneau.
Mais le ciel peu à peu se dévoile,
Non jamais le monde fut si beau.
3. Dès le soir quand la nuit est rebelle,
Mon cheval s'empresse au grand galop .
Et mon coeur lui reste aussi fidèle,
Non jamais le monde fut si beau.
4. Vole au ciel, vole chanson légère,
Le soleil vers lui t'emportera,
Vers celui qui donne la lumière,
Et réchauffe le coeur de nos gars.
|
1. Plaine, ô ma plaine
Plaine, ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups
Grand' steppe blanche de chez nous.
2. Plaine, ma plaine
Dans l'immensité des neiges
Entends-tu le pas des chevaux ?
Entends-tu le pas des galops ?
3. Plaine, ma plaine
Sous l'épais manteau de neige
La terre renferme dans sa main
La graine récolte de demain.
4. Plaine, ma plaine
Vas-t’en dire aux autres plaines
Revient le soleil, les étés
Pour tous ceux qui savent' espérer
5. Plaine, ma plaine
Ô doux vent de ma plaine
Tu peux gémir avec les loups
L'espoir est plus fort que tout.
6. Plaine, ma plaine
Plaine, ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups
Grande steppe blanche de chez nous.
|
1. Nous aimons vivre au fond des bois,
Aller coucher sur la dure,
La forêt nous dit de ses milles voix :
Lance-toi dans la grande aventure.
|
|
|
(bis) |
La, la, la, la, la, la, la, la...
2. Nous aimons vivre sur nos chevaux
Dans les plaines du Caucase;
Emportés par de rapides galops
Nous allons plus vite que Pégase.
3. Nous aimons vivre auprès du feu
Et danser sous les étoiles;
La nuit claire nous dit de ses milles feux:
Sois gai lorsque le ciel est sans voiles.
|
Holà, marche ! Tire, marche !
Le temps tire avec toi; tire, tirera !
Holà, tire ! Marche, tire !
L'oiseau chante là-bas; chante, chantera.
1. Tire, tire; quand midi viendra,
Nous boirons aux amours d'autrefois;
Longue est la plaine, courte l'haleine;
La corde t'usera les mains et les bras.
2. Tire, tire; quand viendra le soir,
Sur la rive tu pourras t'asseoir.
Dure est la peine de qui te mène,
Mon gros vaisseau de bois, traîne, traîne-toi !
3. Tire, tire; quand viendra la nuit,
Près de l'eau tu trouveras ton lit.
Peine en silence, garde patience,
Un jour tu parviendras à sortir de là.
|
1. Chante et danse la Bohême
Faria, Faria, hô ,
Vole et campe où Dieu la mène,
Faria, Faria, hô .
Sans souci au grand soleil
Coulent des jours sans pareils.
Faria, Faria, Faria,
Faria, Faria, Faria, ho, (bis)
2. Dans sa bourse rien ne pèse...
Mais son coeur bat tout à l'aise...
Point de comptes et point d'impôt,
Rien ne trouble son repos...
3. Quand la faim se fait tenace...
Dans les bois se met en chasse...
Tendre biche ou prompt chamois
Lui feront un plat de roi...
4. Si la soif brûle en sa gorge...
Au ravin, la source est proche...
Eaux plus claires que l'Asti,
En vous tout le ciel sourit...
5. Sur la mousse ou dans la paille...
Trouve un lit fait à sa taille...
Coeur léger, Bohême dort,
Que n'éveille aucun remords...
6. Et si mince est son bagage
Que sans peine déménage;
Dans le Ciel quand Dieu voudra
En chantant s’envolera.
|
1. C'était un soir sur les bords de l'Yser
Un soldat belge qui montait la faction
Vint à passer trois gardes militaires
Parmi lesquels était le roi Albert.
Qui vive là ? lui crie la sentinelle
Qui vive là ? vous ne passerez pas.
Si vous passez, craignez ma baïonnette.
Retirez-vous, vous ne passerez pas.
Retirez-vous, vous ne passerez pas.
Halte là !
2. Le roi Albert, en fouillant dans sa poche:
Tiens, lui dit-il et laisse moi passer.
Non non, lui dit la brave sentinelle,
L'argent n'est pas pour un vrai soldat belge.
Dans mon pays je cultivais la terre,
Dans mon pays je gardais les brebis.
Mais maintenant que je suis militaire,
Retirez-vous, vous ne passerez pas.
Retirez-vous vous ne passerez pas.
Halte là !
3. Le roi Albert dit à ses camarades:
Fusillons-le, c'est un mauvais sujet.
Fusillons-le à la lueur des astres,
Fusillons-le, c'est un mauvais sujet.
Fusillez-moi, lui dit la sentinelle,
Fusillez-moi: vous ne passerez pas.
Si vous passez, craignez ma baïonnette.
Retirez-vous, vous ne passerez pas.
Retirez-vous, vous ne passerez pas.
Halte là !
4. Le lendemain au grand conseil de guerre,
Le roi Albert lui demanda son nom.
Tiens, lui dit-il, voilà la croix de guerre,
La croix de guerre et la décoration.
Que va-t-elle dire, ma bonne et tendre mère,
Que va-t-elle dire en me voyant si beau!
La croix de guerre est à ma boutonnière
Pour avoir dit: vous ne passerez pas.
Pour avoir dit: vous ne passerez pas.
Halte là !
|
Ô Seigneur, la roue tourne entre tes mains;
Où je vais aujourd’hui, je ne sais!
O Seigneur, la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
1. Les pionniers sont passés avant le jour,
Dans les rues du village accablé,
Et mon cœur a frémi à leur pas lourd,
Sur les bords de la Red River Valley
2. Les pionniers ont peiné pour le village,
A leurs mains, la vallée s’est pliée,
Et mes yeux ont vu naître un barrage,
Sur les bords de la Red River Valley.
3. Les pionniers ont marqué dans la clairière,
Que le pain se partage entre tous,
Et ma main s’est ouverte à mes frères,
Sur les bords de la Red River Valley.
4. Les pionniers ont chanté dans la nuit claire,
Que la terre est à qui la voulait,
Et ma voix s’est unie à leur chant fier,
Sur les bords de la Red River Valley.
5. Les pionniers ont promis de revenir,
L’herbe pousse aujourd’hui à nos pieds,
Et mon cœur s’est trouvé fait pour servir,
Sur les bords de la Red River Valley.
|
Je veux te revoir ô mon vieux Transvaal,
Plaine semée de chaume,
Où le vent parfumé
Dans les arbres toujours verts
Sans cesse d'amour nous parle,
Où le parfum du miel
Et les arbres toujours verts
Nous parle d'amour toujours.
1. Ô Sari Marés, belle amie d'autrefois,
En moi tu demeures vive.
L'amour est plus fort que la vie et que la mort:
Qui peut arrêter son élan.
2. Mais quand je pris l'eau pour quitter mes amours,
Le diable gonflait la voile;
Depuis en mon âme rien ne peut effacer
Les claires images d'antan.
|
Couplets :
Nous étions trop heureux, mon ami,
Nous avions trop d’espoir et d’amour!
Nous comptions nous aimer pour la vie,
Mais hélas les beaux jours sont si courts!
|
|
(bis) |
L’ennemi a franchi nos frontières,
Il a pris nos maisons et nos champs.
Délivrons le pays de nos pères:
Il faut vaincre ou mourir bravement.
Compagnon, si Dieu veut que je meure,
Retirez cet anneau de mon doigt.
Mon amie est là-bas qui me pleure;
Dites-lui: cet anneau est pour toi
|
1. C'est un Picard, c'est un Normand,
Un Champenois nommé La Ruine, (bis)
Qu'on veut faire compagnon;
Savez-vous pas qu'à l'ordinaire,
S'en va toujours à reculons? (bis)
2. Il faudrait à ces maîtres-là
Des ouvriers faits à leur guise, (bis)
Travaillant le jour, la nuit;
Qu'on leur demand'de fair'la route,
Ils vous envoient à m'sieur le puits! (bis)
3. Il semble à tous ces maîtres-là
Qu'il n'y ait pas d'ouvrage en France.
Nous en irons dans la Provence,
Du côté de Sisteron,
Nous en irons à Carcassonne,
Petite ville de grand renom. (bis)
|
1. Allô, allô James! Quelles nouvelles?
Absente depuis 15 jours,
Au bout du fil, je vous appelle:
Que trouverai-je à mon retour?
Tout va très bien, madame la marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise,
On déplore un tout petit rien...
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise,
Mais à part ça, madame la marquise,
Tout va très bien, tout va très bien!
2. Allô, allô James! Quelle nouvelle!
Ma jument grise morte aujourd’hui!
Expliquez-moi, valet fidèle,
Comment cela s’est-il produit?
Cela n’est rien , madame la marquise,
Cela n’est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise,
On déplore un tout petit rien...
Elle a péri dans l’incendie
Qui détruisit vos écuries,
Mais à part ça, madame la marquise,...
3. Allô, allô James! Quelle nouvelle!
Mes écuries ont donc brûlé!
Expliquez moi, cocher modèle,
Comment cela s’est-il passé?
Cela n’est rien , madame la marquise,
Cela n’est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise,
On déplore un tout petit rien;
Si l’écurie brûla, madame,
C’est que le château était en flammes,
Mais à part ça, madame la marquise,...
4. Allô, allô James! Quelle nouvelle!
Notre château est donc détruit!...
Expliquez moi, car je chancelle,
Comment cela s’est-il produit !
Et bien voilà, madame la marquise...
Apprenant qu’il était ruiné,
à peine fut il remis de sa surprise,
que m’sieur le marquis s’est suicidé,
et c’est en ramassant la pelle
qu’il renversa toutes les chandelles,
mettant le feu à tout le château,
qui s’consuma de bas en haut,
le vent soufflant sur l’incendie
se propagea sur l’écurie,
et c’est ainsi qu’en un moment,
on vit périr votre jument!...
(En choeur:) Mais à part ça, madame la marquise,...
|
1. Sont trois jeunes demoiselles,
ô Frédéri (bis)
S'en allaient promener,
Sur la berge, sur la barque,
Sur laquelle on ne sait pas, Frédéri lonla
|
|
(bis) |
2. La plus jeune d'entre elles...
Sur la berge pleurait...
3. Qu'avez-vous donc la belle...
Qu'avez-vous à pleurer ?...
4. Mon anneau d'or dit-elle...
Dans le lac est tombé...
5. Ne pleurez pas la belle...
On va le retrouver...
6. A la première plongée
L'anneau d'or est touché…
7. A la deuxième plongée
L'anneau d'or a sonné…
8. A la troisième plongée
Le galant s'est noyé…
9. Alors la pauvre fille
S'est remise à plorer…
|
1. Ecoutez cette histoire
Que l’on m’a racontée
Du fond de ma mémoire,
Je vais vous la chanter
Elle se passe en Provence
Au milieu des moutons
Dans le sud de la France
Au pays des santons .
|
|
|
(bis) |
2. Quand il vint au domaine
Y’avait un beau troupeau
Les étables étaient pleines
De brebis et d’agneaux
Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son cœur . (bis)
3. Au temps de transhumances
Il s’en allait heureux
Remontant la Durance
Honnête et courageux
Mais un jour de Marseille
Des Messieurs sont venus
La ferme était bien vieille
Alors, on l’a vendue . (bis)
4. Il resta au village
Tout le monde l’aimait bien
Vaillant malgré son âge
Et malgré son chagrin
Image d’évangile
Vivant d’humilité
Il se rendait utile
Auprès du cantonnier . (bis)
5. Cette vie honorable
Un soir, s’est terminée
Dans le fond d’une étable
Tout seul il s’est couché
Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux
Abandonné des Hommes
Il est mort sans adieux . (bis)
6. Mmmmmmm......
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l’histoire
D’un petit âne gris . (bis)
|
|