ATOUTS ET FAIBLESSES DE L’ISLAM

ATOUTS

FAIBLESSES

Une religion prosélyte

-Les religions païennes anciennes (et leurs avatars actuels: animisme, hindouisme, bouddhisme, etc.) ne sont ni universalistes (il s'agit de cultes essentiellement locaux), ni prosélytes (elles ne se prétendent pas une voie de salut obligatoire pour tous les hommes).

-Le judaïsme s'affirme universaliste (il existe un seul Dieu, les autres sont des illusions démoniaques), mais ne se veut pas prosélyte: les non-juifs ne sont pas tenus de se convertir au judaïsme.

-L'islam, en revanche, comme le christianisme, est à la fois universaliste et prosélyte: il est la seule vraie religion, que tous les hommes doivent embrasser pour leur salut.

Une religion politique

-On pourra s'étonner de retrouver parmi les défauts de l'islam ce que nous avons présenté précédemment comme un de ses atouts: sa dimension essentiellement politique et sociale. Un peu de réflexion manifeste toute- fois que ce qui paraît une qualité dans certaines circonstances, peut devenir un grave défaut dans d'autres.

-Cette absence de dissociation entre le religieux et le politique dans l'islam est incontestablement une force lorsque la société est islamique, qu'il s'agisse d'un pays tout entier ou d'une communauté relativement homogène à l'intérieur d'un pays. Alors, la vie du musulman est rythmée, encadrée, imprégnée par l'islam.

-En revanche, elle s'avère une grande faiblesse lorsqu'un musulman ou un petit groupe musulman se trouve noyé dans une société d'une autre culture religieuse. Privé du soutien constant de l'Omma, le musulman n'est pas en mesure de faire face avec efficacité à cette situation de faible minorité et de sujétion. L'absence d'un sacerdoce clairement défini, en particulier, le pénalise cruellement.

-Dans les situations de diaspora, le christianisme et le judaïsme ont amplement fait la démonstration de leur capacité de résistance. L'islam, lui, est menacé à court terme de dilution, de disparition. Ne se concevant que vainqueur, qu'incarné dans une vie sociale et politique, il perd sa capacité de perdurer et de se renouveler.

-Pour échapper à ce sort, l'islam n'a qu'une solution: émerger sur le plan social et politique, entamer une reconquête visible. Dans ce contexte, l'affaire du tchador est un point clé. Le tchador n'est nullement, pour un musulman, l'équivalent de la croix pour un chrétien ou de l'étoile de David pour un Juif, c'est-à-dire un signe et éventuellement un appel. Le tchador est un début d'islamisation, il marque visiblement le progrès social et politique de l'islam. Les pays ayant tenté de se " désislamiser " (comme la Turquie) ne s'y trompent d'ailleurs pas, qui font la chasse au tchador.

-Cependant si la culture d'accueil est forte et déterminée, ces tentatives de reconquête échoueront. Ainsi, en raison de la dimension politique de l'islam, le temps travaille inexorablement contre les diasporas islamiques immergées dans des cultures non- islamiques qui assument leur identité.

Une religion bien réussie

-L'islam n'est pas une religion très intelligente, ni très évoluée, mais présente l'aspect d'une religion équilibrée et bien adaptée à l'homme.

-L'islam est une religion forte, caractérisée par l'unicité absolue de Dieu et sa transcendance, qui ne sont aucunement voilées par Mahomet, simple prophète.

-L'islam est une religion exigeante, autour des " cinq piliers de l'islam ", c'est-à-dire la profession de foi, la prière cinq fois par jour, l'aumône rituelle, le jeûne du Ramadan et le pèlerinage (une fois dans sa vie) à La Mecque.

-L'islam est une religion sociale, car toute la vie du musulman est réglée et étroitement encadrée par elle (interdits alimentaires et sexuels, prière, Ramadan, etc.).

-L'islam est une religion essentiellement légale, qui ne réclame pas la sainteté intérieure et l'amitié avec Dieu, L'islam est en cela l'héritier du talmudisme et du ritualisme païen: en suivant la loi, l'homme plaît à Dieu.

-Il s'agit là d'un bon cocktail. L'islam propose une satisfaction de l'intelligence (unicité de Dieu), la bonne conscience (légalisme), l'ascèse (Ramadan), l'expression sociale. Sont éliminées, a contrario, les difficultés inhérentes au christianisme: les mystères surnaturels et l'amitié avec Dieu.

Une religion intolérante

-II est inconcevable de sortir de l'islam.

-Pour une personne, c'est la mort assurée (sans recherche d'une conversion).

-Sur le plan national, un seul peuple dans toute l'Histoire y est parvenu, le peuple espagnol, au prix de huit siècles de durs combats.

-Par son intolérance, l'islam stérilise presque totalement le sol religieux et empêche toute évolution.

Une religion politique

-L'islam se déploie totalement dans le champ politique et social, ignorant la distinction entre Dieu et César, entre le for interne et le for externe (l'intérieur et l'extérieur de l'homme).

-Il n'existe pas, en islam, de sacerdoce indépendant chargé du religieux, mais tout est sous la domination du politique (islamique).

-L'islam ne connaît donc pas ces perpétuelles luttes du sacerdoce et de l'empire qu'a connues tout au long de son histoire le christianisme.

Une religion sans mystique

-L'islam, religion simple et efficace parce que légaliste, est en même temps et pour cette raison incapable de satisfaire le cœur humain. Le démon, son inspirateur, a été incapable de trouver cet équilibre qui est l'apanage de Dieu et de la vraie religion du Christ.

-L'islam n'a pas de mystiques, pas de saints, pas même de grands spirituels et pénitents comme l'hindouisme ou le bouddhisme. Son légalisme, son sensualisme, sa pauvreté spirituelle ne peuvent satisfaire ses adeptes.

-Il s'agit d'une chance inouïe, que devraient saisir les pays chrétiens accueillant sur leur sol des communautés d'origine musulmane. Hors du carcan de l'Omma, le cœur du musulman (et de la musulmane encore plus), assoiffé de la grâce et de la vie divine, se convertit aisément à la vraie foi.

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